jeudi 20 mai 2010

SUITE DU FEUILLETON ECONOMIQUE

En fait, les problèmes ophtalmologiques de la BNP Paribas * vont avoir des conséquences plus pénibles que prévu.
Je suis allée dans une agence et la pauvre dame n'a rien pu faire pour moi, elle m'a dit de voir ça avec MON conseiller, dans MON agence. Je ne veux pas traiter un banquier de fainéant en plus d'infâme spéculateur, mais il s'avère que c'est le cas, parce que mon agence n'est ouverte que de 9hoo à 17hoo (et sans un être un bourreau de travail, mes horaires dépassent bien ceux-là).

Donc elle me donne la ligne directe de mon conseiller. Qui s'avère fort malin, car il a trouvé une sacrée technique pour s'éviter les ennuis et les doléances. Quand on appelle, ça sonne deux coups, puis on se prend une stridulence sur-aigüe dans les oreilles, ce à n'en plus finir. Au bout de 5 tympans achevés, j'ai renoncé, et appelé le service client (je vous passe les détails des téléphones du bureau qui, lorsqu'on tape 3 sur un serveur vocal, t'envoient aléatoirement à un collègue de ton entreprise si tu ne connais pas la bonne combinaison mystère).
Le service client ne peut rien faire sinon me faire payer 14,90 euros. (ILS FONT UNE ERREUR, JE PAYE DES AGGIOS + 14,90 EUROS!!! ILS SORTENT BENEFICIAIRES DE LEURS CONNERIES A LA BNP. BOUGRE DE BOUGRE!).

Elle me conseille de voir avec le bénéficiaire du chèque.

Qui est mon mafieux proprio bénéficiaire du bouclier fiscal (ces margoulins de capitalistes auront ma peau, décidément). Comme il est semi-fictif, semi-je m'en foutiste, semi-dark-vador, ça promet...

On va faire le feuilleton de l'été avec ça!



* je mets le nom bien en entier, ils ont peut-être un scruteur de blog poli et diligent comme D*cathlon qui avait illico corrigé l'erreur d'horaire en m'envoyant un fort sympathique mail. Si jamais la banque pouvait lire ce message et me solutionner mon problème poliment, ça me serait d'un grand secours.

D'autant plus que ce message illustre ma nouvelle résolution de vilipendage public des méchants sur le web pour que google les trouve. En stock, j'ai ainsi en photo le nom et la plaque d'immatriculation d'un sagouin qui s'est garé devant notre garage, nous empêchant de vaquer à nos occupations.
Un jour d'énervement, je le mettrai en pâture sur le web, mais là j'ai fort à faire.