mardi 28 septembre 2010

NON, NOUS NE SOMMES PAS DEVENUS DES BRUTES

Durant la pause de midi, j'avais une discussion sur l'économie de la filière avic0le française avec ma chef et une collègue (enfin, elles avaient cette conversation en ma présence, mon esprit était accaparé par une lourde tâche : mettre un penne rigate sur chaque dent de la fourchette).
Quand soudain, je sors de mon mutisme et formule à haute voix la question qui me tracasse depuis un an environ.

En effet, quand je faisais des gâteaux à 10-15 ans, et j'en faisais beaucoup, j'avais le souvenir que casser les œufs était une étape certes délicate mais loin d'être insurmontable. 
Après, de mes 15 ans à mes 21 ans j'ai moins fait de gâteaux, parce que j'étais à une autre étape de ma vie voyez vous.

Puis rebelote, à nouveau je pâtisse.
Et quand je casse mes œufs, depuis, c'est la Bérézina, je perds toujours un bout de coquille dans la pâte, fini les cassures nettes, c'est plein de petits bouts qui se faufilent, c'est fragile, d'ailleurs je les casse souvent au supermarché.
Je croyais que depuis mon approche de l'âge adulte j'étais devenue une brute incapable de casser les œufs. Ou une vieille conne réac :"de mon temps, les œufs, c'était du solide".

Donc, j'interromps mon enfilage de penne rigate sur ma fourchette et la conversation de ma chef pour lui demander ce qu'elle pense de l'évolution de la solidité des coquilles d'œufs.

Ben j'avais raison.
Figurez-vous, qu'il y a 5 à 10 ans, les poules françaises, de races pondeuse.3.8 * ont été upgradées en pondeuses 4.0 . Cette nouvelle version gagne en robustesse et en poids des œufs mais perd en solidité des coquilles.

Donc, si vous étiez tarabustés comme moi, voilà un problème de réglé.

* c'est pas vraiment le nom, mais on comprend mieux. Et elles sont quasi toutes de la même race.