lundi 9 août 2010

C'EST PLEINE D'UNE INDICIBLE LANGUEUR QUE

je vais au bureau en ce morose mois d'août.

Travailler tout l'été, c'est contre nature.

Le matin, le métro est plein de moustiques et de touristes, qui ont le même effet sur mon humeur.

Je n'ai plus mon challenge quotidien de travers le Boulevard St Denis sans me faire écraser.

Même les sex-shops de la rue sont fermés. (Je veux dire par là, ça fait moins d'animations, ça ne change pas mes habitudes de shopping, soyons clairs) 

Mes collégues vont et viennent, de plus en plus bronzées.

Ma quantité de travail ne s'allège pas pour autant. De toutes façons, même si, parfois, en leur absence, je peux traiter quelques analyses par dessus la jambe, l'Internet Mondial est lui aussi à moitié en vacances.

Enfin les rues désertes ont eu au moins un avantage saugrenu.

J'ai pu apercevoir le deuxième plus petit homme du monde.

Je sais que ce n'était pas le premier, qui est népalais. Mais il n'était pas vraiment plus grand.