vendredi 21 mai 2010

A UNE FETE DE FAMILLE,

il y a quelques temps, j'inaugurais une fort jolie robe bleue.
Mes petits frères poussèrent des hauts cris de réprobation, la jugeant trop courte. Comme ils sont plutôt puritains, je n'y attachais guère d'importance.
Puis le soleil se fit la malle, et la robe resta dans mon placard.

La météo étant redevenue propice aux tenues estivales, j'enfilais ma petite robe légèrement froufroutante, et des collants marrons, et vogue la galère, au boulot.

Ce midi, comptant profiter du beau temps pour faire du lèche-vitrine (et non du shopping, ni la BNP ni mon propriétaire ne manifestant la volonté de me rendre les 500 euros mystérieusement disparus de mon compte), je sortis, frétillante dans la rue.

En 20 mètres, on m'a successivement proposé un café, un verre, un tour, un autre café.

Je suis allé m'acheter un sandwich et me terrer dans mon bureau pour préserver ma vertu.

Mes frères sont peut-être puritains, mais ils ont parfois raison.