vendredi 15 mai 2009

MA CRISE EXISTENTIELLE SUR LA METEO

fêtait ses trois mois hier.

Or le sujet a subi un certain renouveau avec les tornades et autres cyclones et trombes d'eau qui se déversent sur Paris en ce moment.

Pour voir où j'en étais de ma fixation climatique dans les conversations, j'ai été acheter un journal d'abord, puis une baguette (tous deux inutiles), histoires de m'adonner à mon délicieux plaisir pervers et honteux, parler de la pluie et du beau temps.

A la boulangerie, déception, j'ai vaguement eu le droit à un "quel temps de chien - au suivant".

Mais au kiosque à journaux!

Ah, quels délices!

Je crois bien qu'on a parlé 10 MINUTES non stop juste du temps pourri.

Je crois que le plaisir improbable que je prends à ça, c'est parce que ça me manque les cours de français où on avait des dissertations sur des sujets inintéressants et où il fallait remplir pourtant des pages.
La pluie et le beau temps; c'est un exercice rhétorique complexe, parler de rien avec conviction.