lundi 27 avril 2009

SECHEZ VOS LARMES...

... je reviens! J'étais prise dans les méandres d'une panne internet qui n'en finit pas (du coup je ne télétravaille plus).

J'ai passé un week-end assez complexe que je ne puis vous narrer en quelque mots.

J'ai par exemple appris que le fait d'avoir froid et celui d'attraper un rhume n'étaient absolument pas corrélés, ni statistiquement ni biologiquement.

Je n'ai pas pu finir mes recherches sur les poissons volants, du coup ça sera pour une autre fois, néanmoins j'ai récupéré à la bibliothèque un bouquin sur l'astrologie et j'ai tenté de calculer mon thème astral (je crois avoir abandonné phase deux pour le moment, je suis pas future voyante)(ne cherchez pas le lien entre les poissons volants et le zodiaque, c'est du coq à l'âne assumé en termes d'occupations cérébrales).

J'ai fait une brillante collaboration dont le résultat fut le meilleur gâteau au chocolat des climats tempérés, mais qui restera inégalé et irrefaisable car des quantités à la cuisson, tout fut fait à l'instinct.

J'ai vu le plus long ver de terre de France sortir infiniment de sous un platane dans Paris.

J'ai découvert un restaurant thaïlandais ésotérique dans le 13éme. Ses voisins étaient bondés, lui vide, donc on y est allé. J'en suis venue à me demander si on avait pas fait erreur en rentrant dans un resto fermé et que par politesse ils n'ont pas osés nous chasser, nous avons été les deux seuls clients de la soirée.
J'ai découvert que le potage pékinois avait sur mes neurones un effet délétère prolongé (euphorie, divagation, paranoïa). (la susdite paranoïa étant basée sur le fait qu'être regardée manger par le monsieur et sa femme qui alternaient un œil sur Capital et un œil sur nous, c'est stressant, et ça te pousse à tout finir ton assiette).
Le clou du spectacle fut le cadeau de la maison final du saké dans des verres illustrés franchement couleur locale, j'ai eu droit à un monsieur, nu, en train de se b*****r...

On a aussi réussi à faire un aller retour loin en transports avec mon voisin SANS OUBLIER DE DESCENDRE, et je crois que c'est la première fois presque.

Et je suis fatiguée comme un loir en hiver,

Voila tout, et c'est beaucoup.