vendredi 25 juin 2010

CRITIQUE D'UN TORCHON

Chers amis,
Je ne sais pas si quelques uns d'entre vous sont de fieffés grands lecteurs à mon image, mais si c'est le cas, ils comprendront ma mésaventure littéraire. Je n'avais en effet rien à me mettre sous la dent, pas la moindre nouvelle à dévorer, rien.
Sur ce ma mère me dit :
-tiens, je sais que tu as trouvé le tome 1 nul, mais je peux te prêter le tome 2.
Effectivement, le tome 1 était nul (Les yeux jaunes des crocodiles, ramassis niais et ennuyeux de descriptions pseudos fascinantes et d'émois amoureux raccornis). Mais je n'avais rien d'autre à lire, je le répéte, pour ma défense (je venais d'ailleurs, du fond de ma bibliothèque vide, de relire pour la 17éme fois le Seigneur des Anneaux, c'est vous dire le manque).

Donc je lui emprunte le tome 2.
La valse lente des tortues, que ça s'appelle...


Mes aieux! Le tome 1 était nul et niais, certes, mais le 2... on y trouve, pêle-mêle...

  • Les hésitations amoureuses d'une timide quinquagénaire
  • un homme ténébreux au jumeau maléfique. Quoique non, il a pas de jumeau, il est juste schizo
  • une fille de 14 ans qui pour parler jeun's demande si elle a le "zazazou" à sa maman (au lieu de lui demander si elle est hot&spicy)(et qui toute l'histoire, parle et agit comme à 8 ans)
  • une fille qui veut travailler dans la mode et s'extasie devant Jean-Paul Gauthier
  • le petit-fils caché de la reine d'angleterre
  • une concierge aux cheveux colorés 
  • une vieille marabouteuse
  • une grand mère qui vole du champagne
  • un tueur en série poli
  • les pulsions masochistes déguisées de l'auteur
  • une podologue désenvouteuse
  • une entrepreneuse en chine
  • un ramassis de description de la dure vie dans le 16éme et comment c'est mieux à Courbevoie
  • un bébé réincarnation d'Enstein (avec un paragraphe où le bébé-ex-Einstein est un ange et parle à Mozart)
  • des considérations sur les points intermarchés 
Et croyez-moi, j'en passe.
L'auteur n'a apparement pas réussit à choisir son camp entre Mary Higgins Clark, Mark Lévy, Anna Gavalda.
C'est pas en pompant sur des auteurs déjà pas fameux qu'on s'en sort.