La meuf de l'auto-école m'appelle me demandant de passer pour m'inscrire, payer et évaluer. Alors j'y vais le cœur léger et le bagage mince.(et savamment calculé afin de poser ces trois semaines début juin pour qu'avec un peu de chance je doive passer le permis 22, et dans mes rêves les plus fous l'inspecteur se rendant compte que c'était mon anniversaire me sourirait d'un air gentil et me dirait "mademoiselle, c'est pas parfait, mais puisque c'est votre anniversaire, je vous l'offre")(on rêve, on rêve).
M'attendant à devoir deviser gentiment avec le moniteur et signer des chèques à tout va.
Et là. Un type s'amène, me dit de le suivre et me fais monter dans une voiture.
Pas à la place du passager, s'entend, à celle du conducteur.
_attendez, fis-je perplexe, il y a erreur-là
_Ben vous êtes bien V******* P***** que je dois évaluer?
_Ha. Je dois conduire??
Les saligauds ils ne m'avaient pas dit qu'on était sensés conduire pour se faire évaluer (ils avaient qu'à me croire sur parole quand je dis je sais pas conduire!).
Moi, je me rappelais même plus qu'il y avait trois pédales ni à quoi elles servaient (quand il a compris que j'osais pas trop lui demander laquelle était l'accélérateur alors que je les essayais toutes mine de rien pour voir ce qu'il se passait, il a eut l'air affligé).
Bon, il y a quand même un truc que j'avais pas oublié, c'est qu'il faut METTRE LE CLIGNOTANT. Ça je l'ai mis, pas de problème, à droite, à gauche, tout droit, à chaque indication je réagissais vigoureusement sur le clignotant.
J'ai quand même réussi a démarrer.
Parce que c'était pas gagné au vu de mes expériences d'il y a cinq ans.
Ben oui faut pas chercher pourquoi l'industrie automobile fait faillite, diantre, on est en 2009, et il y a encore ce système archaïque et abscons de "point de patinage" concept désuet et débile. SAPERLIPOPETTE! Au 21éme siècle on devrait pouvoir appuyer sur le bouton "ON" et hoplà, ça démarre.
(calmons nous)