vendredi 6 mars 2009

QuAND JE PRENDS MA DOUCHE

je me dis que je pourrais glisser et me fracasser le crâne et gésir* là, morte et sanguinolente de longues journée avant que l'on retrouve mon corps sans vie.
Au moins quand on n'est en coloc ça risque pas d'arriver.
Dans l'absolu on s'en fout un peu vu que une fois mort, qu'on nous ramasse trois minutes ou trois semaines plus tard ça n'a plus guère d'importance.

*Gésir, c'est le verbe qui donne le ci-gît des pierres tombales, pour resituer

(c'était la pensée du jour, j'en ai beaucoup de ce type vu mon voisinage avec le cimetière mais je ne suis pas depressed pour autant)